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Noctuelles

Comment les reconnaître ?

(Source ITAB) Ces Lépidoptères de la famille des Noctuidés sont des ravageurs importants s’attaquant à l’ensemble des cultures légumières.Les adultes sont, pour la plupart, des papillons nocturnes, que l’on observe souvent en été dans les cultures et dans les maisons, où ils sont attirés par la lumière. Ils ont un corps trapu et mesurent de 40 à 50 mm d’envergure. Au repos, les ailes antérieures généralement disposées en toit, sont de couleur brune ou grise. Les chenilles sont glabres ou peu velues et peuvent atteindre à leur complet développement 35 à 50 mm ; elles sont claires et généralement vertes ou grises.
Lorsqu’elles sont dérangées, elles ont tendance à s’enrouler sur elles-mêmes.

noctuelleLes très jeunes larves rongent les feuilles, puis s’attaquent rapidement au collet des plantes. Elles s’alimentent la nuit et se dissimulent dans le sol durant le jour. Le dernier stade larvaire est de couleur gris-vert, d’où le nom commun “vers gris”.
Certaines espèces du type “migrant” (A. ipsilon) effectuent parfois dans l’année des déplacements importants. D’autres, considérées comme sédentaires (A. segetum) sont capables, dans certaines conditions, d’effectuer des vols d’amplitude limitée. En France, l’hivernation des espèces sédentaires se fait soit à l’état d’œuf, soit à l’état larvaire. Il peut y avoir plusieurs générations par an (A. segetum). Les dégâts sont surtout occasionnés aux jeunes plantations de salade, chou, betterave, épinard, … particulièrement dans les cultures succédant aux prairies. Les dégâts sont réellement graves lorsqu’on est en présence de véritables pullulations, ce qui peut se produire lors de migrations ou du développement des œufs déposés en quantités très importantes (1500 et plus par femelle).

Comment s’en débarrasser ?

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Chenilles

Comment les reconnaître ?

(Source Koppert.fr)Les chenilles de plusieurs papillons/lépidoptères provoquent des dégâts sur les cultures. Les espèces les plus importantes présentes dans les serres sont la noctuelle de l’artichaut (Chrysodeixis chalcites), la noctuelle des potagers (Lacanobia oleracea), la noctuelle du chou (Mamestra brassicae), la nocutelle de la betterave (Spodoptera exigua), la noctuelle gamma (Autographa gamma), la tordeuse Clepsis spectrana, la tordeuse de l’œillet (Cacoecimorpha pronubana) et Duponchelia fovealis.

    chenilles

  • Les petites chenilles rongent les feuilles depuis la face inférieure en les trouant. La couche épidermique supérieure de la feuille reste intacte,  En grandissant, Les chenilles se dispersent sur la plante et de petits trous qui s’agrandissent par la suite apparaissent dans les feuilles.
  • La quantité importante d’excréments entraîne la dépréciation des plantes.

Comment s’en débarrasser ?

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  • Solution de savon noir et d’alcool à brûler
  • Décoction de feuilles de noyer
  • Décoction de nicotine
  • Décoction de tanaisie
  • Le purin de feuilles de noyer
  • Le purin d’absinthe

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Champignons du sol

Comment les reconnaître ?

(Source ITAB) Les fontes de semis peuvent être provoquées par divers champignons, principalement Pythium spp., Phytophthora spp., Botrytis cinerea, Rhizoctonia solani et certains Fusarium, qui s’attaquent à un grand nombre de cultures légumières.
Ces champignons qui vivent dans le sol s’attaquent aux racines, au collet et aux tiges des jeunes plantules au cours de la levée et provoquent le ramollissement et la désorganisation des organes atteints ; les plantes se courbent, puis s’affaissent sur le sol. Ils provoquent en plein champ des destructions par foyers.
pourritureLes attaques de ces champignons sont généralement favorisées par l’humidité excessive des substrats, en particulier pour les Pythium et les Phytophthora. Les fortes densités de semis rendent les plantules moins vigoureuses et plus sensibles.
Plus généralement, les Fontes des semis sont grandement favorisées par tous les facteurs agro-climatiques qui n’assurent pas une germination et une levée optimale des semences : sols frais, semis trop profonds, … Les fertilisations azotées excessives peuvent également favoriser ces maladies.

Comment s’en débarrasser ?

[su_spoiler title= »Avec des préparations » style= »fancy » open= »yes »]

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[su_spoiler title= »Avec des gestes simples » style= »fancy » open= »yes »]

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[su_spoiler title= »Avec des engrais naturels » style= »fancy » open= »yes »]

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Arrosage

arroseL’eau au jardin est une matière très précieuse. Les plantes sont très sensible à sa qualité. L’eau de pluie est de loin la plus recommandée, et il est très facile de s’en faire une réserve. Avec un récupérateur sur les gouttières de la maison et une citerne adaptée à ses besoins, nous pouvons fournir aux plantes les quantités dont elles ont besoin. Pour éviter des problèmes lors de son stockage, nous devons installer un filtre de sable avant la citerne et disposer dans celle-ci quelques morceaux de charbon de bois qui la gardera dans un parfait état pour l’utilisation au jardin.

Si toutefois les quantités d’eau nécessaires sont importantes, il peut être utile de voir si votre terrain ne dispose pas de cette richesse naturelle . L’aide d’un sourcier vous sera peut-être utile : il vous renseignera sur l’emplacement de la nappe et sur sa profondeur. L’eau de source est en général de bonne qualité, mais avant d’en boire vous-même, vérifiez si elle est potable.

[su_pullquote]Au jardin potager, l’eau du robinet n’est pas très recommandée. Très précieuse dans nos régions, elle est avant tout recommandée à l’utilisation humaine. Traitée pour cela, elle contient bon nombre d’éléments qui sont mal tolérés par les plantes, le chlore en particulier. Il n’est pas rare en effet de voir des cultures souffrir de chloroses ou présentant certains signes de faiblesse après des arrosages intensifs.[/su_pullquote]

Le moment choisi pour l’arrosage doit être choisi avec soin. En plein été, arroser sous le soleil et la chaleur ne rendra pas service aux plantes. Celles-ci , à cause de l’effet « loupe » des gouttes d’eau,  pourront présenter des brûlures et comme les plantes seront en phase d’évaporation de l’eau de leurs tissus, le bénéfice de cet arrosage sera dérisoire. En plus, le fait de mouiller abondamment le feuillage pourra entraîner un développement plus important des certaines maladies, dues à des champignons en particulier.

Le meilleur moment pour intervenir sera le matin, lorsque la chaleur ne sera pas encore installée, ou dans la soirée, les stomates des plantes s’ouvriront largement pour récupérer l’eau, et les racines auront toute le nuit devant elles pour faire le plein de cette précieuse énergie.

Les quantités d’eau à apporter ont aussi leur importance. Il vaut mieux , en effet, apporter une quantité plus importante d’eau pour que le sol soit bien pourvu en profondeur, plutôt que d’en apporter de façon parcimonieuse et de ne mouiller que quelques centimètres de terre : les racines resteront à la surface du sol et la plante sera très rapidement soumise aux moindres variations de l’hygrométrie du sol .

Teigne du poireau

(Extrait Wikipédia)

La Teigne du poireau (Acrolepiopsis assectella) est une espèce de papillons de la famille des Acrolépïdés.
La chenille de cette espèce est adaptée aux défenses biochimiques naturelles du poireau. La Teigne du poireau est considérée comme espèce nuisible pour les poireaux, notamment en culture intensive.

Comment la reconnaître ?

teigneLe papillon adulte mesure de 16 à 18 mm d’envergure. Il se caractérise essentiellement par la présence de 2 taches blanches sur les ailes, lesquelles se rejoignent au repos, le reste du corps étant de couleur brunâtre. La larve (10 à 12 mm) est de couleur vert clair, avec présence de 8 taches noires sur chaque segment. Le cocon est fusiforme, à maille large, et s’observe le plus souvent sur les feuilles de la plante

Comment s’en débarrasser ?

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[su_spoiler title= »Avec les cultures associées » style= »fancy » open= »yes »]

La culture de la carotte en compagnonnage avec celle du poireau permet de lutter sainement (sans pesticides chimiques) contre la teigne du poireau

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Chlorose

La chlorose des végétaux est une décoloration plus ou moins prononcée des feuilles, due à un manque de chlorophylle (qui permet la photosynthèse et qui donne aux feuilles leur couleur verte). Le terme est construit à partir du grec χλωρος (chloros) : jaune-vert. Il est employé pour décrire une affection de la vigne à partir de 1880 (Extrait Wikipédia).

La reconnaître

chloroseLa décoloration, dans le cas de la carence en fer, va du vert pâle au blanc-jaunâtre, en fonction de la gravité. Elle apparaît en cours de végétation (cycle végétatif), sur les feuilles les plus jeunes, au fur et à mesure de leur pousse. Les nervures principales restent relativement vertes alors que le limbe foliaire est uniformément décoloré. Il arrive quelquefois que cette décoloration s’estompe, avec l’apparition de la chaleur saisonnière. La décoloration peut affecter les vieilles feuilles en premier comme dans les cas de carences en azote, phosphore, potassium et magnésium. Après le jaunissement voire blanchiment du limbe, le dessèchement du limbe entre les nervures peut aller jusqu’à la nécrose complète de la feuille (stade cottis). Les jeunes feuilles sont atteintes les premières et, la répartition dans la parcelle peut ne pas être identique.

Comment s’en débarrasser ?

Ce manque peut provenir d’une insuffisance en magnésium, en fer, en azote, en manganèse ou en zinc, autant d’éléments indispensables à la synthèse de la chlorophylle. Cette insuffisance peut s’expliquer par l’absence de ces éléments dans le sol (carence vraie), par un pH du sol inadéquat à la plante, par un drainage insuffisant du sol (les racines noyées sont incapables d’absorber les minéraux), par une aération du sol insuffisante, par un taux de calcaire actif inadéquat ou une teneur élevée en bicarbonate du sol (carence induite par la qualité du sol), enfin un problème d’absorption : des racines endommagées ou trop compactées dans leur pot ou encore par l’usage d’herbicides pour les adventices qui affectent aussi les « bonnes » plantes, dans un jardin (carence physiologique). Enfin, l’arrosage des plantes avec l’eau du robinet peut entrainer la chlorose, du fait de la présence de chlore dans l’eau.

En terrains calcaires, le fer devient moins soluble. De ce fait, les plantes calcifuges montrent souvent des carences en fer qui se traduisent par de la chlorose

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