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Le soufre
L’action du soufre est surtout due à ses vapeurs ; le gaz sulfureux, une fois introduit dans la plante se transforme en hydrogène sulfuré et c’est celui-ci qui détruit les champignons parasites. Il faudra quand même faire attention à ne pas l’employer lors des fortes chaleurs, ni sur des plantes couvertes de rosée, car alors nous avons de gros risques de brûlure sur le feuillage. Pour cette raison, il est fortement conseillé de l’utiliser en soirée.
On peut le trouver sous différentes formulations :
– La fleur de soufre, appelée aussi le soufre sublimé
– Le soufre mouillable
– La bouillie sulfo-calcique, qui est un mélange de soufre, de chaux et de sulfate de cuivre
Le soufre va surtout être utilisé contre l’oïdium, la tavelure et la moniliose des arbres fruitiers. C’est également un remède contre certains acariens. C’est à la fois un engrais pour les choux et les Liliacées (oignons, échalotes) et un amendement qui lutte contre la chlorose en liaison avec le sulfate de fer. Il provoque toutefois une acidification du terrain en abaissant le Ph. Il peut être aussi un bon stimulant physiologique pour certaines plantes, les Brassicacées en particulier.
Chlorose
La chlorose des végétaux est une décoloration plus ou moins prononcée des feuilles, due à un manque de chlorophylle (qui permet la photosynthèse et qui donne aux feuilles leur couleur verte). Le terme est construit à partir du grec χλωρος (chloros) : jaune-vert. Il est employé pour décrire une affection de la vigne à partir de 1880 (Extrait Wikipédia).
La reconnaître
La décoloration, dans le cas de la carence en fer, va du vert pâle au blanc-jaunâtre, en fonction de la gravité. Elle apparaît en cours de végétation (cycle végétatif), sur les feuilles les plus jeunes, au fur et à mesure de leur pousse. Les nervures principales restent relativement vertes alors que le limbe foliaire est uniformément décoloré. Il arrive quelquefois que cette décoloration s’estompe, avec l’apparition de la chaleur saisonnière. La décoloration peut affecter les vieilles feuilles en premier comme dans les cas de carences en azote, phosphore, potassium et magnésium. Après le jaunissement voire blanchiment du limbe, le dessèchement du limbe entre les nervures peut aller jusqu’à la nécrose complète de la feuille (stade cottis). Les jeunes feuilles sont atteintes les premières et, la répartition dans la parcelle peut ne pas être identique.
Comment s’en débarrasser ?
Ce manque peut provenir d’une insuffisance en magnésium, en fer, en azote, en manganèse ou en zinc, autant d’éléments indispensables à la synthèse de la chlorophylle. Cette insuffisance peut s’expliquer par l’absence de ces éléments dans le sol (carence vraie), par un pH du sol inadéquat à la plante, par un drainage insuffisant du sol (les racines noyées sont incapables d’absorber les minéraux), par une aération du sol insuffisante, par un taux de calcaire actif inadéquat ou une teneur élevée en bicarbonate du sol (carence induite par la qualité du sol), enfin un problème d’absorption : des racines endommagées ou trop compactées dans leur pot ou encore par l’usage d’herbicides pour les adventices qui affectent aussi les « bonnes » plantes, dans un jardin (carence physiologique). Enfin, l’arrosage des plantes avec l’eau du robinet peut entrainer la chlorose, du fait de la présence de chlore dans l’eau.
En terrains calcaires, le fer devient moins soluble. De ce fait, les plantes calcifuges montrent souvent des carences en fer qui se traduisent par de la chlorose
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