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Tenthrèdes

Comment les reconnaître ?

tentredesTenthrède est un nom vernaculaire ambigu en français qui désigne les imagos de nombreuses espèces parmi les Hyménoptères formant le groupe des mouches à scie ou symphytes (Symphyta). Leur larve ravageuse est souvent appelée fausse-chenille car elle ne donnera pas un papillon mais un insecte apparenté aux guêpes, dont il se distingue par l’absence de « taille » fine. Le mot tenthrède vient de la francisation du genre Tenthredo qui a donné son nom aux taxons supérieurs jusqu’à la super-famille Tenthredinoidea.

Les larves de tenthrèdes, ou fausses-chenilles, sont grégaires et vivent en colonie. Ces insectes ravageurs s’accumulent par douzaines sur une même branche de pin ou sur le pourtour d’une même feuille. Un jeune arbre peut ainsi être rapidement dépouillé de ses feuilles, affaiblissant la plante sans toutefois provoquer sa mort.

C’est le nombre de fausses-pattes qui permet de différencier les fausses-chenilles des chenilles de papillons. Les premières possèdent de 6 à 9 paires de fausses-pattes, tandis que les secondes possèdent moins de 6 paires de fausses-pattes. Les larves se mettent toutes dans la position caractéristique d’un S quand elles se sentent menacées

Comment s’en débarrasser ?

  • Décoction de bois de quassia

Tavelure

La reconnaître

(extrait wikipédia) La tavelure est avec la moniliose et l’oïdium une des principales affections fongiques du pommier (genre Malus). Elle est causée par un champignon ascomycète nommé Venturia inaequalis (dont il existe plusieurs milliers de souches) causant des lésions noires ou brunes à la surface des feuilles, des bourgeons ou des fruits et parfois même sur le bois. Les fruits et la partie inférieure des feuilles y sont spécialement sensibles.

tavelureLa maladie est favorisée par un climat humide au moment du débourrement qui permet une grande diffusion des germes nocifs. La période critique dure pendant les 8 à 10 semaines qui suivent le débourrement avec un pic au moment de la chute des pétales des fleurs qui forme des points d’entrée pour le champignon.

La maladie tue rarement son hôte mais peut réduire significativement (jusqu’à 100 %) la qualité et la production des fruits en l’absence de traitement par fongicide.

Avec le temps, des mutations du champignon responsable ont eu lieu et on compte aujourd’hui huit races principales de tavelure du pommier.

Comment s’en débarrasser ?

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Ver du poireau

La chenille de la teigne du poireau (Acrolepiopsis assectella) est souvent nommée ver du poireau.

La Teigne du poireau (Acrolepiopsis assectella) est une espèce de papillons de la famille des Acrolépïdés.
La chenille de cette espèce est adaptée aux défenses biochimiques naturelles du poireau. La Teigne du poireau est considérée comme espèce nuisible pour les poireaux, notamment en culture intensive.

Comment la reconnaître ?

teigneLe papillon adulte mesure de 16 à 18 mm d’envergure. Il se caractérise essentiellement par la présence de 2 taches blanches sur les ailes, lesquelles se rejoignent au repos, le reste du corps étant de couleur brunâtre. La larve (10 à 12 mm) est de couleur vert clair, avec présence de 8 taches noires sur chaque segment. Le cocon est fusiforme, à maille large, et s’observe le plus souvent sur les feuilles de la plante

Comment s’en débarrasser ?

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Puceron lanigère

(Extrait Wikipédia)Le puceron lanigère (Eriosoma lanigerum) est une espèce de puceron (famille des Aphididae) aptère originaire d’Amérique. Sa cible principale étant le pommier, on le surnomme parfois puceron lanigère du pommier. Dans le même genre Eriosoma, on trouve l’espèce Eriosoma lanuginosum Hartig, 1839, dont la cible est l’orme champêtre (Ulmus minor).

Puceron-lanigereLes pucerons lanigères s’attaquent aux parties ligneuses de l’arbre, aux fleurs et aux jeunes pousses pour y extraire la sève.

Suite à leurs piqûres et à l’injection d’une salive toxique, les feuilles se crispent et s’enroulent. Les rameaux se couvrent de boursouflures et de chancres pouvant atteindre la grosseur d’une noix et empêchant la bonne circulation de la sève.

La pruinosité abondante peut tacher les fruits. Les arbres atteints peuvent mourir s’ils ne sont pas traités.

La reconnaître

Les adultes sont de couleur marron et mesurent environ 2 mm de long. Ils sont recouverts d’un abondant amas cotonneux blanc. Les cornicules sont peu visibles.

Comment s’en débarrasser ?

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  • Le purin de feuilles de fougères
  • Application d’huile de colza (ou autre huile végétale), l’huile ayant une action asphyxiante.
  • Savon noir dilué à 5 %. Le savon noir a une action asphyxiante et toxique sur les insectes à une certaine dose, et permet de nettoyer la fumagine causée par le miellat. Il faut choisir du savon noir agricole, sans adjuvants (colorant, parfum et produits de synthèse).
  • Limiter les fourmis car elles élèvent et protègent les pucerons pour leur miellat. Il existe pour cela des bandes de glue.
  • La Guêpe parasitoïde Aphelinidae (Aphelinus mali) pond ses œufs dans le corps des pucerons lanigères. En grandissant les larves de guêpe dévorent leur hôtes. La présence de ce prédateur est favorisée par la culture de phacélie à proximité du verger.
  • La Coccinellidae (coccinelle), également prédatrice de ce nuisible. Ces insectes vivent facilement en Europe où ils sont assez répandus. Les forficules (perce-oreilles) semblent être également de bon auxiliaires dans la lutte contre ce puceron.
  • les capucines forment une bonne couverture vivante du sol, que l’on sème autour des arbres, à l’aplomb de la périphérie de la couronne des pommiers, dans les zones menacées par le puceron lanigère, ce qui a aussi une importance en tant que régulateur du métabolisme subtil de la vie du sol et des plantes. Le jus fraîchement pressé des feuilles de capucine se caractérise par une forte odeur piquante et sert à chasser le puceron lanigère. Humidifier les emplacements atteints avec le jus1.
  • De même, diverses préparations insecticides telles que le purin d’ortie, le purin de fougère aigle ou une décoction de tabac en pulvérisation sur l’arbre sont réputées efficaces sans que cela semble prouvé scientifiquement.

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Moniliose des arbres fruitiers

(Extrait Wikipédia)La Moniliose est une maladie cryptogamique des arbres fruitiers provoquée par deux espèces de champignon du genre « Monilia »: Monilia fructigena s’attaque principalement aux fruits à pépins, Monilia laxa aux fruits à noyaux.

monilioseLa moniliose touche les fruits blessés (par la grêle, les piqûres de guêpes, les coups de bec des oiseaux ou les morsures d’insectes divers). Un climat humide au moment de la floraison favorise l’apparition de la moniliose. Les fruits se recouvrent alors d’une tache marron et de points blancs répartis en cercles concentriques ordonnés.

Les fruits pourrissent sur l’arbre et restent momifiés sans tomber.

La reconnaître

Presque toutes les espèces fruitières de la famille des rosacées (pommier, poirier, cerisier, prunier, pêcher, cognassier, abricotier et amandier) sont sensibles à la moniliose mais il existe des cultivars résistants à ce champignon.

Comment s’en débarrasser ?

Pour éviter la transmission de l’agent pathogène, il convient de brûler les fruits et les branches infectés loin de l’arbre. Il faut également se laver les mains après avoir touché des fruits infectés.

Le champignon hivernant dans les plaies des arbres ou dans les aspérités de l’écorce, un traitement à l’eau de chaux ou à la bouillie bordelaise peut être salutaire.
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Limaces, escargots

limaceLes limaces peuvent causer d’importants dégâts à de nombreuses cultures légumières, notamment à la laitue. Se nourrissant la nuit, elles s’attaquent aux plantules et au feuillage. Leurs dégâts sont parfois confondus avec ceux causés par les chenilles ou d’autres ravageurs, mais la présence de mucus, ou encore des animaux eux-mêmes, sur ou à proximité des plantes attaquées dénoncent les vrais coupables.
Les limaces se reproduisent toute l’année.
Elles sont toujours actives, sauf en périodes très froides ou très sèches. Elles sont particulièrement nuisibles lorsque la température est supérieure à + 10°C et que l’humidité ambiante est élevée. De mœurs nocturnes, leur présence est décelable sous les abris naturels (mottes de terre, cailloux, …). Leurs œufs, translucides, ressemblant souvent à des perles, sont pondus en groupes dans le sol. Ils éclosent au bout de 2 à 4 semaines, mais il arrive que les œufs pondus en hiver n’achèvent leur développement qu’au printemps suivant. Les jeunes limaces sont semblables aux adultes, mais elles sont plus petites et de couleur plus claire. Leur durée de développement est de 5 mois à 2 ans, selon les espèces et les conditions.
Les limaces les plus nuisibles aux cultures légumières sont la Limace horticole ou noire (Arion hortensis) et la Limace grise ou Loche (Deroceras reticulatum). A. hortensis, assez petite (25 à 30 mm de long), à l’épiderme dur, est arrondie à son extrémité postérieure. Les adultes sont de teinte générale noire.

Comment s’en débarrasser ?

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