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Mildiou

mildiou(Extrait Wikipédia) Le mildiou, francisation phonétique de l’anglais mildew (moisissure, de l’anglo-saxon mildeaw signifiant « substance collante sécrétée par les pucerons »1 c’est-à-dire du miellat), est le nom générique d’une série de maladies cryptogamiques affectant de nombreuses espèces de plantes, mais prenant des proportions épidémiques dans certaines cultures de grande importance économique, telles la vigne, la tomate et la pomme de terre.

Comment le reconnaître ?

Ces maladies se manifestent par des taches brunes et/ou une apparence de moisissures blanches et cotonneuse suivies d’un flétrissement général de la feuille, d’un rameau ou de toute la plante. Le tubercule atteint pourrit rapidement, même au cours de la conservation, dégageant une odeur désagréable et forte.

Comment s’en débarrasser ?

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Un peu de chimie organique…

bleakerComme tous les êtres vivants, les plantes ont besoin pour leur développement d’éléments chimiques et d’oligo-éléments. Ces éléments sont indispensables, voire vitaux dans certains cas, mais leur excès est également néfaste.

L’azote aide au développement foliaire et à la formation des rameaux à bois : il a un rôle très important dans la synthèse des protéines. On peut faire des apports en azote avec du fumier notamment.

La potasse et l’acide phosphorique aident à la constitution des tissus, favorisent la fécondation des fleurs, la formation du sucre chez les arbres fruitiers, de même que la maturation et la conservation des fruits.  Ils peuvent corriger les inconvénients inhérents à un excès d’azote et ils assurent la maturation du bois. On peut se procurer de la potasse auprès des distributeurs spécialisés et faire des apports en phosphore avec du fumier.

Le bore stimule la fertilité, active la fructification, permet de diminuer la consommation en eau, augmente la résistance face au gel et chez les légumineuses, il améliore la fixation d’azote dans les plantes.

Le cuivre renforce les parois des cellules, stabilise la chlorophylle et stimule la germination et la croissance. Il joue aussi un rôle dans la diminution des nitrites en favorisant l’assimilation de l’azote. On peut faire des apports en cuivre avec une dilution de cet élément, par exemple la bouillie bordelaise.

Le fer, qui est un des éléments essentiels de la chlorophylle, stimule la photosynthèse, favorise la respiration et intervient dans la production de l’énergie et dans son transport. Le purin d’orties est riche en fer.

Le molybdène, en réduisant l’accumulation des nitrates, favorise la fixation de l’azote chez les légumineuses et stimule la production de protéines en augmentant la production de chlorophylle.

Le zinc, tout en stabilisant le Ph des cellules, stimule la croissance précoce et le développement ses fruits. Il permet aussi à la plante de mieux se défendre contre ses ennemis par une augmentation de la production des phytohormones.

Le magnésium est très lié à l’absorption de l’eau par la plante, il stabilise les membranes cellulaires et stimule l’accumulation des lipides, des protides et des sucres. Il a aussi un rôle important dans l’assimilation et le transport du phosphore. On peut faire des apports de magnésium avec le lithothamme, le purin d’orties et le patenkali.

Le calcium améliore la vie des cellules de la plante en favorisant leur multiplication et leur fonctionnement. On peut faire des apports de calcium avec le lithothamme et le purin d’orties.

Le Cuivre

bleakerLe cuivre agit à l’état de sels solubles dans l’eau. C’est un fongicide actif contre de nombreux champignons et il a un effet positif contre de nombreuses maladies bactériennes. De plus, cet oligo-élément favorise la résistance des plantes aux maladies et améliore la lignification des plantes avant l’hiver.

Il peut être utilisé sous de nombreuses formes :

  • La bouillie bordelaise est le produit le plus courant et le plus ancien. Découvert en 1853, c’est une association de sulfate de cuivre et de chaux. Très actif contre le mildiou, il est à réserver aux cultures les plus tolérantes ( pomme de terre, tomate, arbres fruitiers) car il peut être phytotoxique pour les plantes sensibles comme le melon.
  • L’oxychlorure de cuivre micronisé est peu soluble, moins phytotoxique que la bouillie bordelaise, est aussi moins actif. Il pourra être utilisé par exemple sur la laitue.
  • L’hydroxyde de cuivre est un sel insoluble, moins toxique également que la bouillie bordelaise, présente l’avantage de moins colorer en bleu le feuillage après la pulvérisation.

Le cuivre présente toutefois le désavantage de freiner parfois la végétation et il peut parfois être toxique pour la vie du sol, surtout s’il est employé à des doses importantes et répétées.