Altises
(Extrait Wikipédia) Les altises (Alticinae) sont des insectes sauteurs de l’ordre des coléoptères et de la famille des chrysomélidés (souvent classés dans la sous-famille des Galerucinae en tant que tribu Alticini). Ils sont prédateurs de nombreuses cultures. Ils ont les pattes arrière très développées et sautent lorsqu’ils sont dérangés. Leur nom, qui date du XVIIIe siècle, (h)altica, provient du grec haltikos, « habile à sauter ».
Comment les reconnaître ?
On reconnaît facilement les dommages que font les altises adultes par les feuilles criblées de petits trous plutôt ronds qu’elles laissent après leur passage. La plupart des espèces d’altises sont de couleur foncée et lustrée et atteignent de 2 à 5 mm de longueur. Les antennes mesurent de la moitié au deux tiers de la longueur du corps selon les espèces.
Comment s’en débarrasser ?
[su_spoiler title= »Avec des préparations » style= »fancy » open= »yes »]
- Décoction de sureau
- Décoction de tanaisie
- Décoction de bois de quassia
- Le purin de feuilles de tomates
- Le purin d’absinthe
- Le purin de sureau
[/su_spoiler]
Les algues
En bord de mer, les agriculteurs et les jardiniers utilisent les algues comme engrais depuis des temps très reculés. Leur intérêt est certain : elles contiennent les trois éléments nutritifs majeurs, l’azote, l’acide phosphorique et la potasse, ainsi que beaucoup d’autres éléments tous aussi utiles à la croissance des plantes.
Les algues brunes, le fucus (appelé goëmon ici en Bretagne) et les laminaires se ramassent sur les grèves durant l’automne et l’hiver. Arrachées par la mer lors des tempêtes, elles sont alors récupérées. La meilleure utilisation est alors de les composter pendant quelques mois avant de les incorporer au sol. Utilisées directement sur la terre, vous prenez le risque d’apporter à celle-ci une dose importante de sel, et, à la longue, des risques de brûlure seront visibles sur les racines des plantes.
Bien qu’elles soient riches en éléments nutritifs variés, les algues ne peuvent pas être considérées comme un engrais organique complet. Elles constituent par contre, une matière organique colloïdale, facilement décomposée en humus, et grâce aux colloïdes naturels, elles ont une action efficace sur l’amélioration des propriétés physiques du sol : il devient plus perméable à l’eau et à l’air, résiste davantage à l’action de la pluie et il retient beaucoup mieux l’eau et les éléments fertilisants.
Les algues améliorent aussi les qualités biologiques du terrain en renforçant l’activité des microorganismes animaux ou végétaux présents dans le sol : elles ont même, en plus, une action contre la flore pathogène du sol.
Elles vont avoir aussi une influence sur la rapidité de germination des graines, sur le développement des systèmes racinaires des plantes, elles vont permettre une croissance plus rapide et des rendements plus élevés. En augmentant les teneurs en matière sèche des plantes, elles vont permettre une meilleure conservation de celles-ci : de plus, la résistance au froid sera améliorée, de même que la résistance aux maladies et aux parasites.
A un autre niveau, elles améliorent aussi l’activité chlorophyllienne et la photosynthèse, ce qui entraîne une amélioration de la précocité ainsi qu’une meilleure qualité des produits.
Les algues peuvent aussi s’utiliser autrement : nous n’habitons pas tous au bord de la mer. Elles peuvent s’utiliser séchées, entières ou concassées : de nombreuses entreprises proposent aujourd’hui ce genre de produit. Par rapport aux algues fraîches, leur intérêt sur le sol est identique ; le seul changement, c’est la disparition de cette odeur iodée si caractéristique des algues en décomposition.
Elles peuvent aussi s’employer sous forme de poudre ou de concentrés liquides. Elles seront alors utilisées pour une fertilisation foliaire, en poudrage ou en pulvérisation ; leur action sera alors spectaculaire sur les végétaux traités. L’activité stomatique des plantes sera renforcée, la photosynthèse va être stimulée, la vigueur des plantes sera accrue et du fait d’une meilleure assimilation des éléments nutritifs, la plante va gagner en longévité. Utilisées en poudrage, sur les plantes humides, après la rosée du matin ou une ondée, elles vont empêcher certains champignons de s’installer et jouer ainsi un rôle de fongicide.
Un peu de chimie organique…
Comme tous les êtres vivants, les plantes ont besoin pour leur développement d’éléments chimiques et d’oligo-éléments. Ces éléments sont indispensables, voire vitaux dans certains cas, mais leur excès est également néfaste.
L’azote aide au développement foliaire et à la formation des rameaux à bois : il a un rôle très important dans la synthèse des protéines. On peut faire des apports en azote avec du fumier notamment.
La potasse et l’acide phosphorique aident à la constitution des tissus, favorisent la fécondation des fleurs, la formation du sucre chez les arbres fruitiers, de même que la maturation et la conservation des fruits. Ils peuvent corriger les inconvénients inhérents à un excès d’azote et ils assurent la maturation du bois. On peut se procurer de la potasse auprès des distributeurs spécialisés et faire des apports en phosphore avec du fumier.
Le bore stimule la fertilité, active la fructification, permet de diminuer la consommation en eau, augmente la résistance face au gel et chez les légumineuses, il améliore la fixation d’azote dans les plantes.
Le cuivre renforce les parois des cellules, stabilise la chlorophylle et stimule la germination et la croissance. Il joue aussi un rôle dans la diminution des nitrites en favorisant l’assimilation de l’azote. On peut faire des apports en cuivre avec une dilution de cet élément, par exemple la bouillie bordelaise.
Le fer, qui est un des éléments essentiels de la chlorophylle, stimule la photosynthèse, favorise la respiration et intervient dans la production de l’énergie et dans son transport. Le purin d’orties est riche en fer.
Le molybdène, en réduisant l’accumulation des nitrates, favorise la fixation de l’azote chez les légumineuses et stimule la production de protéines en augmentant la production de chlorophylle.
Le zinc, tout en stabilisant le Ph des cellules, stimule la croissance précoce et le développement ses fruits. Il permet aussi à la plante de mieux se défendre contre ses ennemis par une augmentation de la production des phytohormones.
Le magnésium est très lié à l’absorption de l’eau par la plante, il stabilise les membranes cellulaires et stimule l’accumulation des lipides, des protides et des sucres. Il a aussi un rôle important dans l’assimilation et le transport du phosphore. On peut faire des apports de magnésium avec le lithothamme, le purin d’orties et le patenkali.
Le calcium améliore la vie des cellules de la plante en favorisant leur multiplication et leur fonctionnement. On peut faire des apports de calcium avec le lithothamme et le purin d’orties.
Travaux d’automne au jardin
A l’automne, nous préparons l’hivernage du jardin, c’est le moment du grand nettoyage. Il est vrai que le jardin est un grand producteur de déchets organiques de toutes sortes : tontes de gazon, fleurs fanées, plantes mortes, tailles d’arbustes et de haies, plantes adventices, feuilles mortes,… .
Deux solutions s’offrent à nous : soit les évacuer vers la déchetterie, et participer à l’engorgement de celle-ci, soit adopter une attitude plus citoyenne et respectueuse de l’environnement en les recyclant nous-même : les déchets du jardin vont nous servir à enrichir le sol et à protéger celui-ci.
Les déchets de taille de haies et d’arbustes fournissent un très grand volume de déchets. Ils sont très difficiles à composter tels quels et, mis en tas, ils se décomposent très mal : la solution consiste à les broyer plus ou moins finement, afin dans un premier temps de réduire considérablement leur volume. Sous cette forme, ils peuvent être utilisés sous forme de paillage : plus grossiers que les tontes de gazon, ils vont avoir l’avantage de durer plus longtemps, car, riches en lignine, ils se décomposent beaucoup moins vite.
On peut aussi les utiliser en couvre-sol du potager pendant la mauvaise saison : ils peuvent remplacer les engrais verts et seront enfouis au printemps pour enrichir le sol. On pourra aussi les stocker à l’abri pour les utiliser dans le compost en mélange avec les déchets verts riches en eau, au fur et à mesure que l’on voudra composter ceux-ci.
Les feuilles mortes peuvent aussi servir de protection au sol pendant l’hiver. Toutefois, certaines feuilles très dures demandent à être broyées à la tondeuse avant de les composter.
Le patenkali
Issus de gisements naturels, ce sont en général des roches broyées.
Le patenkali convient pour tous les sols. C’est un engrais naturel très soluble, riche en potasse et en magnésium. Il demande à être employé en cours de culture, car son assimilation est très rapide. On l’utilise à la dose de 3 Kgs pour 100 m².
Le colza
C’est une crucifère à enracinement profond et à croissance rapide. Elle craint surtout la sécheresse, surtout en début de végétation, mais elle continue à pousser pendant l’hiver. Elle fournit une végétation importante et utilise au maximum l’azote non utilisé par la culture précédente. Du fait de sa rusticité, elle peut se semer jusqu’au mois de novembre à la dose de 150 grammes pour 100 m².