Vous voulez réaliser un potager. Le choix du terrain est important. Il faut le choisir en tenant compte de son exposition, au sud, de préférence, abrité des vents froids du nord et de l’est, pas trop humide, sinon de gros travaux de drainage seront à prévoir.

Que ce soit une friche, voire une parcelle de gazon, quelques techniques simples vont vous faciliter la mise en culture, et ce, sans trop se fatiguer.

Commencez par faucher la végétation en place et laissez-la sécher sur le terrain quelques jours.
Ensuite, tout dépend des matériaux que vous pouvez récupérer. L’idéal, c’est de recouvrir le terrain par du broyat, mélange de branches et de feuilles, que vous allez étaler sur une épaisseur de 7 à 10 cm. Vous pouvez aussi étaler un mélange de BRF (bois raméal fragmenté) et de gazon.

En disposant cette couche à l’automne, la végétation existante va être détruite pour le printemps. La biodiversité du sol (macro et microfaune, flore su sol) va être protégée et se développer à l’abri du froid. Les intempéries vont favoriser le départ de la décomposition du couvert organique.

Deux mois plus tard, vous recouvrez cette couche de carton d’emballage épais que vous maintiendrez en place avec des mottes de terre. Ce carton maintiendra l’humidité du couvert organique et empêchera les adventices de se développer.

A partir de mars ou avril, selon les régions, vous pourrez commencer la mise en culture. Deux méthodes s’offrent à vous : la première consiste à mélanger superficiellement le couvert avec le sol en place, d’ameublir et d’émietter la surface et de réaliser les semis et plantations.