Bientôt, de nombreux champs vont se parer d’une couleur orangée, signe du traitement de la végétation à l’aide d’une spécialité à base de glyphosate.
Est-ce bien nécessaire?
Puis, beaucoup d’abords de maisons particulières, d’allées, de terrasses vont revêtir à leur tour, cette teinte caractéristique. C’est surement pour la facilité!
Pour continuer, plusieurs rues et trottoirs de nos communes et de nos bourgs vont subir à leur tour, les assauts de nombreux produits chimiques pour éradiquer certaines herbes envahissantes. Une belle bourgade est-elle une bourgade stérilisée?

Arrêtons le Massacre !

Ces produits ne sont pas innocents!

Bien que la plupart d’entre eux portent la mention « biodégradables », ils ne sont pas sans risques, que ce soit pour la nature et l’environnement, ou pour notre santé.
Dans le sol et dans l’eau, ceux-ci se transforment, et leurs métabolites continuent leur action de destruction à petit feu. A la longue, ils se retrouvent dans les nappes phréatiques et nous ne tardons pas à les retrouver dans l’eau du robinet.

Comme les désherbants, les insecticides et les fongicides sont aussi des produits toxiques : leur action à long terme peut entraîner de graves problèmes. Les molécules se stockent dans les tissus de tous les composants de la chaîne alimentaire, et, plus celle-ci évolue, plus les concentrations augmentent.

N’oublions quand même pas que l’homme est le dernier maillon de cette chaîne, et, à ce titre, il va concentrer un maximum de produits.

Une enquête récente auprès de députés européens a démontré que plusieurs dizaines de produits dangereux se trouvaient dans leur sang. Pourtant, ces personnes n’ont jamais dû manipuler de tels produits !

Au contraire, les jardiniers amateurs et les employés communaux ne prennent souvent aucune précaution pour manipuler de tels produits. Quand aux doses administrées, elles font plutôt l’œuvre d’un joyeux hasard : pour être efficace, combien n’hésitent pas à forcer la dose ?

Les produits chimiques peuvent pénétrer dans notre corps à travers la peau, à la suite d’un simple contact, et leurs vapeurs vont profiter de notre système respiratoire pour entrer dans les poumons et rejoindre le système sanguin.
De plus, en traitant les légumes du potager, ceux-ci vont garder dans leurs cellules une partie des molécules du produit et, lorsque nous les mangeons, ils pénètrent notre organisme et vont se stocker dans plusieurs de nos organes, d’où ils pourront continuer leur travail de sape.
Il est vrai qu’aujourd’hui, l’apparition de plusieurs maladies est encore inexpliquée. Il y a peut-être là une relation de cause à effet.

Il existe d’autres méthodes pour travailler au jardin sans se faire empoisonner et en respectant la nature.

Jean-Pierre Calvar