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Les engrais verts

Les engrais verts sont des plantes que l’on fait pousser dans le but d’enrichir le sol en matières organiques ; ils sont semés entre deux cultures principales, pendant la période où le sol serait sans couverture végétale.

Bénéfices des engrais verts

L’engrais vert protège les parcelles des intempéries qui lessivent les sols et entraînent les nitrates et les sels minéraux vers les nappes phréatiques. Ils servent à lutter contre les mauvaises herbes des cultures en les étouffant, et leurs racines ameublissent le sol. Grâce à l’action de leur système racinaire, ces plantes vont améliorer le drainage du terrain et récupérer en profondeur les éléments minéraux non disponibles pour les cultures. C’est donc une végétation qui enrichira la terre.

De plus, les engrais verts stimulent l’activité biologique du sol lorsqu’ils sont enfouis ; ils en améliorent aussi la structure en apportant un humus jeune qui se combinera avec le complexe argilo-humique du sol pour le bénéfice de la culture suivante.

Mode d’emploi

Ce n’est vraiment pas difficile de cultiver des engrais verts : dès qu’une culture est terminée, nettoyons le terrain des déchets, passons un coup de griffe pour niveler la terre et semons immédiatement. Suivant la saison, il sera parfois utile de prévoir un arrosage complémentaire pour avoir une germination rapide. Dès que les plantes arrivent en fleurs, il suffit de les couper, ou de les broyer, de les laisser sécher quelques jours sur le sol et de les enfouir ensuite, à l’aide d’une fraise par exemple, dans les dix premiers centimètres du sol.

Il existe des engrais verts riches en azote, comme les Légumineuses (Vesce, trèfle, luzerne, féverole,…) et les autres qui vont surtout présenter  très rapidement un grand développement tant végétatif que racinaire.

Le lupin blanc

Les engrais verts sont des plantes que l’on fait pousser dans le but d’enrichir le sol en matières organiques ; ils sont semés entre deux cultures principales, pendant la période où le sol serait sans couverture végétale.

L’engrais vert protège les parcelles des intempéries qui lessivent les sols et entraînent les nitrates et les sels minéraux vers les nappes phréatiques. Ils servent à lutter contre les mauvaises herbes des cultures en les étouffant, et leurs racines ameublissent le sol. Grâce à l’action de leur système racinaire, ces plantes vont améliorer le drainage du terrain et récupérer en profondeur les éléments minéraux non disponibles pour les cultures. C’est donc une végétation qui enrichira la terre.

Le lupin blanc craint le calcaire et se sème au printemps à la dose de 1,5 Kgs pour 100 m². Durant l’été, il se couvre de magnifiques fleurs blanches en épi, mais il est quand même sensible aux attaques de pucerons.

Le seigle

seigleLes engrais verts sont des plantes que l’on fait pousser dans le but d’enrichir le sol en matières organiques ; ils sont semés entre deux cultures principales, pendant la période où le sol serait sans couverture végétale.

L’engrais vert protège les parcelles des intempéries qui lessivent les sols et entraînent les nitrates et les sels minéraux vers les nappes phréatiques. Ils servent à lutter contre les mauvaises herbes des cultures en les étouffant, et leurs racines ameublissent le sol. Grâce à l’action de leur système racinaire, ces plantes vont améliorer le drainage du terrain et récupérer en profondeur les éléments minéraux non disponibles pour les cultures. C’est donc une végétation qui enrichira la terre.

Une céréale idéale pour les terres pauvres

Cette céréale de grande végétation est une plante nettoyante qui convient très bien pour les terres pauvres. Semé en septembre à la dose de 2 Kgs pour 100 m², il donne une très grosse masse végétale en mars-avril. On peut aussi le mélanger à de la vesce dans une proportion de 20%, ou à de la féverole.

La féverole

feveroleLes engrais verts sont des plantes que l’on fait pousser dans le but d’enrichir le sol en matières organiques ; ils sont semés entre deux cultures principales, pendant la période où le sol serait sans couverture végétale.

L’engrais vert protège les parcelles des intempéries qui lessivent les sols et entraînent les nitrates et les sels minéraux vers les nappes phréatiques. Ils servent à lutter contre les mauvaises herbes des cultures en les étouffant, et leurs racines ameublissent le sol. Grâce à l’action de leur système racinaire, ces plantes vont améliorer le drainage du terrain et récupérer en profondeur les éléments minéraux non disponibles pour les cultures. C’est donc une végétation qui enrichira la terre.

Une légumineuse résistante au froid

La féverole est une légumineuse résistante au froid, avec un système racinaire puissant, qui possède la particularité de fixer l’azote de l’air, puis de le libérer dans le sol tout en continuant sa pousse.
On peut la semer jusqu’en octobre à la dose de 2Kgs pour 100 m².
Il est quand même recommandé de la semer en association avec une céréale comme le seigle.

Se débarrasser des pesticides au jardin

Près de 45% des Français disposent d’un jardin ou d’un potager. Cultiver la terre autour de chez soi, y faire pousser arbres, fleurs et légumes est une source infinie de satisfaction et de petits plaisirs,  d’instants de bonheur chaque saison renouvelés. C’est aussi pour nombre d’entre nous un moyen simple et accessible de nous relier à la Nature, d’effectuer un peu d’exercice physique et de respirer au grand air.

Les bienfaits du jardinage

Pour les jardiniers amateurs qui cultivent fruits et légumes, le potager est également une source importante d’approvisionnement, permettant de renouer avec l’expérience ancestrale qui consiste à produire soi-même ce dont on se nourrit. A l’heure de la mondialisation des goûts et des habitudes alimentaires, alors que les scandales alimentaires se multiplient, des voix s’élèvent pour exhorter le citoyen à reconquérir son autonomie alimentaire, en retrouvant le chemin du potager ou de la ferme voisine.

De nombreuses raisons militent donc pour nous inciter à prendre la bêche et aller s’occuper de quelques plates-bandes, que ce soit pour y installer des végétaux d’agrément ou y faire pousser des légumes. Les Français ne s’y sont d’ailleurs pas trompés ; ils sont environ 17 millions à jardiner de manière plus ou moins régulière. Mis bout à bout, nos jardins totalisent un million d’hectares, ce qui est l’équivalent des réserves naturelles protégées sur le territoire.

Le jardinier amateur de pesticides

Cette médaille a toutefois un revers : les jardiniers amateurs dispersent chaque année dans la Nature environ 5000 tonnes de pesticides. Lorsqu’on les interroge à propos de ces produits, seulement 32% d’entre eux associent le qualificatif dangereux aux pesticides, pire : 20% considèrent même que ces produits ne présentent aucun danger.

Or les herbicides, fongicides et autres insecticides sont par définition des produits dangereux. Leurs effets délétères sur les jardine_haut_couvd’allergies, de dermatose. Ils provoquent également des troubles neurologiques et psychiatriques. Un lien a été fait par de nombreuses études scientifiques entre leur utilisation et l’augmentation des risques de développer la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou un cancer.

Aujourd’hui, de nombreux pesticides sont suspectés d’être également des perturbateurs endocriniens. Ces substances qui dérèglent le système endocrinien se retrouvent disséminées dans l’environnement. Leur toxicité n’est pas linéaire et ils peuvent se montrer très néfastes à faible dose. On les soupçonne également d’avoir des effets transgérationnels, avec des maladies induites par l’exposition du fœtus à des perturbateurs qui ne se déclencheront que plusieurs années après la naissance.

Notre responsabilité face aux générations futures et à l’environnement

Ce tableau inquiétant n’est encore que provisoire. Si l’on en croit le rapport du Sénat, « les dangers et les risques présentés par les pesticides sont sous-évalués car certaines manifestations d’effets sanitaires potentiellement lourds et à long terme ne peuvent actuellement être recensées et semblent appelées à se multiplier ».

Il y a donc une véritable urgence à se débarrasser de ces substances qui nous rendent malades, empoisonnent notre environnement et notre descendance. Les pouvoirs publics en sont d’ailleurs conscients puisque qu’une loi de janvier 2014 a prévu d’interdire l’utilisation des pesticides dans les espaces verts publics à compter de 2020 et dans les jardins particuliers de 2022. Mais cet horizon semble bien lointain et d’ici là, chaque jardinier doit s’appliquer à ne pas se rendre complice de cette catastrophe sanitaire et écologique.

Les alternatives existent

Au jardin d’agrément, au potager et au verger, il existe pourtant des alternatives naturelles aux pesticides. Jean-Pierre nous les expose de manière simple et pédagogique dans cet ouvrage qui se veut à la fois pratique et didactique.

Travailler la terre avec des gestes de bon sens, la nourrir correctement pour apporter aux plantes tous les éléments qui leur permettront de se maintenir en bonne santé et de résister aux agressions, fabriquer à partir de produits naturels des préparations qui repousseront prédateurs des cultures et autres nuisibles : tout cela est à la portée du jardinier amateur, et de manière totalement gratuite.

Préface de Laurent Samuel à Jardiner au Naturel © 2014 Tous droits réservés – Les Editions associatives – ISBN 978-2-9541770-2-1